Affectation des fonctionnaires stagiaires lauréat.e.s du concours
Si vous êtes PLP-CPE fonctionnaire stagiaire à la rentrée 2025, vous devez faire des vœux pour votre affectation sur SIAL https://sial.adc.education.fr/sial/vsialdu lundi 5 mai 12h au mercredi 4 juin 2025 12h (heure de Paris).
Les résultats d’affectation par académie seront connus à partir du 27 juin jusqu’au 7 juillet 2025. Il existe différentes possibilités pour émettre vos vœux qui dépendent de votre situation personnelle ; pour être conseillé et aidé dans vos démarches, n’hésitez pas à contacter les secrétaires académiques du SNETAA-FO à Sections Académiques SNETAA-FO – Google My Maps ou le secteur « relation adhérents » : relation.adherent@snetaa.org / 01 53 58 00 34.
Affectation en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, février 2026
Les notes de service détaillant les affectations en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna pour la rentrée de février 2026 sont dans le BO n° 17 du 24 avril 2025. Nous vous conseillons de les lire attentivement avant de formuler votre demande et de faire des vœux larges pour augmenter vos chances d’obtenir un poste.
Attention : le serveur SIAT pour la saisie des candidatures en ligne est ouvert du vendredi 25 avril au mardi 13 mai 2025 (17h). Ensuite, les collègues ayant saisi leur candidature auront jusqu’au mardi 3 juin (17h) pour déposer les justificatifs demandés. Nous rappelons qu’il faut impérativement fournir tous les documents demandés (mais seulement ceux-là), sous peine de voir son dossier invalidé. Enfin, il faudra solliciter son chef d’établissement pour qu’il saisisse un avis motivé sur Arena entre le mercredi 14 mai et le mardi 3 juin 2025.
Les postes spécifiques feront, eux, l’objet d’une publication plus tardive, dans un BO du mois d’août.
Les résultats de ces deux mouvements devraient être connus en septembre.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter le SNETAA Outre-mer à snetaa.hdf@gmail.com ou au 06 89 09 87 77.
[Exclusivité Édito] Pourquoi vous plaignez-vous ? Tout va très bien Madame la Marquise !
Budget, pas budget ; censure, pas censure. Qu’importe, puisque, de guerre lasse, « vous êtes heureux, épanouis dans votre travail, enjoués d’une réforme de l’enseignement professionnel que vous réclamiez depuis tant d’années ! ». C’est ce que le cabinet d’Élisabeth Borne a pu dire en audience au SNETAA. Alors : soit les bras m’en tombent, soit, tout simplement, nous ne consultons pas les mêmes personnels ! Allez savoir… Toujours est-il que la Conseillère à l’enseignement professionnel, bien que rompue au dialogue social et décidée à mettre du liant, n’a pas pu s’empêcher de dire tout le bien que pensaient les PLP, les chefs d’établissement, les IEN de la réforme Grandjean.
Plutôt que de lancer des anathèmes et de confronter réalité des PLP, CPE et tous les personnels des LP, SEP, SEGPA, EREA versus « bulle Metaverse », on va continuer à porter la voix de ceux, ultra majoritaires, qui ne cessent de hurler le contraire. Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et je ne parle même pas de l’expert, certain de sa toute-puissance, qui avait le toupet de nous prendre pour de fieffés c… Ah, ce peuple de salariés, de fonctionnaires qui ne comprennent rien à rien ! Manquerait plus que le peuple vienne à voter, « faudrait fissa en changer » !
Sans vouloir plagier l’excellent communiqué d’un syndicat de l’Éducation nationale à l’annonce de la nomination de l’ancienne Première ministre : le SNETAA ne sait plus quoi dire ! C’est comme l’affaire des 4000 postes d’abord supprimés puis remis au budget de l’État. Un pas en avant, un pas en arrière, ça nous ramène à la même situation. L’existant ne change pas quand je croyais que la France s’enfonçait dans PISA, que les enseignants se plaignaient de perdre sens en leur métier (si ce n’est leur latin dans le gloubi-boulga des réformes) et que les salaires des profs étaient toujours aussi médiocres, si ce n’est indigents. D’autant que les 4 000 postes vont être récupérés de facto par le nombre estimé de places vacantes à la sortie des concours : 3 600 lauréats manquants. Bah tiens ! Bref, les politiques font comme les technocrates qui font main basse sur le pouvoir : on ne sait parler que de flux, de quantité quand la vraie question est qualitative : de quels enseignants avons-nous besoin ? Où ? Pour quoi faire ? Avec quelle pédagogie ? Quelle carrière ? À quel salaire ? Pour réussir quoi ?
Ouh làlà làlà… c’est quand même plus simple de sortir un leurre de suppression de postes, postes qu’on remettra dans le pot commun pour faire croire à une victoire mais qu’on n’aura quand même pas car le métier n’attire les excellents candidats que peu. Et il y en a qui crient victoire ? Pour moi, là, c’est trop trop fort, carrément ! Ce n’est pas de sur-place qu’il s’agit, c’est encourager la dégringolade du niveau des élèves quand « ceux qui sont bien nés » auront toujours les codes et les réseaux pour échapper aux destinées médiocres. L’École n’a jamais été aussi inégalitaire ; elle perd sa force émancipatrice. C’est tout le pays qui en subira les conséquences. Sauf dans le Metaverse, naturellement !
Alors les lycées professionnels, « puisqu’on vous dit que vous êtes heu-reux » !
Je ne sais pas si l’avenir sera prometteur. Ce que je sais, c’est que le présent est si affligeant que c’est à nous de nous organiser pour remporter le rapport de force ! Seule l’action dans le combat pourra faire entendre nos voix et voir ce que l’on voit, c’est-à-dire faire revenir à la réalité. Le SNETAA intensifie ses combats pour faire aboutir nos revendications des collègues de terrain.
Le ministère de l’Éducation nationale vient d’accepter de rouvrir le mouvement inter, en ce qui concerne le vœu « Mayotte », et ce jusqu’au 7 février.
Concrètement, cela permet à tous les collègues, titulaires ou stagiaires, qui ont participé à l’inter 2025 et avait formulé un vœu « Mayotte », de l’annuler s’ils ne souhaitent plus être affectés sur l’île ou au contraire d’annuler leur demande de participation pour ceux qui voudraient finalement rester.
Les collègues n’ayant pas participé au mouvement inter ont, eux, la possibilité soit de faire une mutation tardive en formulant un vœu unique « Mayotte » pour ceux qui aimeraient y être affectés à la rentrée de septembre 2025 soit de demander la réintégration dans leur académie d’origine pour ceux qui désireraient en partir, toujours jusqu’au 7 février.
Dans tous les cas, il faut contacter très rapidement son rectorat (gestionnaire et DPE) et mettre le SNETAA de son académie en copie. Le SNETAA veillera à ce que toutes les demandes tardives soient bien prises en compte.