[COMMUNIQUÉ DE PRESSE] Le SNETAA reçu par le nouveau ministre de l’éducation nationale


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Édouard Geffray, nouveau ministre de l’Éducation nationale, a reçu le SNETAA ce lundi 03 novembre 2025.

Nous avons porté les mandats des collègues de l’enseignement professionnel d’abord sur l’ineffable réforme Grandjean. Cette réforme est maintenue avec une obstination qui n’a pas d’autre égal que le naufrage politique que nous subissons par un rejet de tout un système qui vit très bien dans sa bulle en pensant que le peuple ne voit rien.

Le ministre, d’un tempérament affable avec tous, a écouté la situation que vivaient les PLP et tout l’enseignement professionnel.

Comme avec tous les syndicats, il a voulu montrer son intérêt à nos revendications portant essentiellement sur la réforme Grandjean et les conditions de travail très dégradées des professeurs. Les PLP perdent, chaque jour plus, sens en leur métier. Qui s’en émeut dans les rectorats ? Qui s’y oppose hormis par des protestations de forme ?

C’est pourtant un immense bazar organisé pour les fins d’année scolaire : absentéisme organisé (ou voulu ?), organisation des examens dans un tohu-bohu généralisé, diplômes dévalorisés jusqu’à l’insatisfaction des recruteurs qui n’arrivent toujours pas à y trouver les candidatures voulues. Rien ne va donc… rien ne change ? Ça peut être une orientation politique…

Le SNETAA n’a JAMAIS vu une telle réforme qui dévaste l’enseignement professionnel (d’ailleurs l’enseignement agricole s’est bien gardé de la transposer dans ses LP agricoles) avec aucune plus-value pour personne : personnels, élèves, établissements scolaires, diplômes, recruteurs.

On serait tenté de résumer la situation par « Champion, mon frère ! ».

En républicains, le SNETAA a souhaité pleine réussite pour ses nouvelles missions au nouveau ministre quand on ne peut que constater que, pour l’heure, personne n’a intérêt à donner un coup de pied dans la fourmilière, un système qui nourrit chacun de ses membres en les nommant dans des placards dorés sans que cela n’émeuve, pour l’heure, les foules.

Nous verrons donc si le nouveau ministre pratique l’édredon ou s’il a envie de redonner toute sa fierté à l’Éducation nationale, à ses personnels, à notre pays qui a un besoin urgent que l’École redevienne l’ascenseur social pour toutes et tous. Donc pour le pays !